le vol libre, ce n'est pas seulement exercer un sport, c'est aussi côtoyer le rêve d'Icare et c'est pourquoi, malgré sa difficulté, cette discipline attire de nombreux amoureux de l'air. Cependant sa pratique, même si elle semble individuelle, comporte quelques exigences qui ne peuvent être satisfaites uniquement par un exercice solitaire.
La première exigence concerne les lieux de décollage. La fédération (FFVL) le rappelle fréquemment : "pas de sites, pas de vol libre". C'est pourquoi les pilotes ont compris la nécessité de se constituer en club afin de prendre en charge l'ensemble des tâches que nécessite la création et l'entretien des sites de décollage d'une région. L'idéal serait d'en avoir suffisamment pour couvrir toutes les orientations de vent.
La deuxième exigence concerne la progression dans la discipline, depuis l'initiation jusqu'aux premières distances, voire la compétition, l'expérience rassemblée dans un club permet d'apporter des conseils aux primo-pratiquants de la région concernée afin qu'ils s'orientent vers les meilleures voies d'apprentissage compte-tenu du réseau d'écoles de club ou professionnelles en place. Et aussi pour réduire les coûts de formation par l'effet de groupe.
La troisième exigence est l'action pour la sécurité. Le vol libre est constitué de disciplines à risque, aussi il convient que les pratiquants échangent leur expérience afin de développer et transmettre toutes les connaissances et les moyens permettant une pratique en sécurité.
Ces exigences, même si elles ne s'y limitent pas, sont la base du projet associatif du club "Les Ailes de la Montagne de Reims".